J’ai du bon tracas dans ma garçonnière
et quelques miroirs déformants.
J’ai du bon tracas dans ma garçonnière
et des faire-valoir distrayants.
Je prends mes clics et tes claques
et je paye une tournée à celui qui n’a jamais connu les foudres d’une femme.
Pauvre gars!
C’est pas jojo…
Qu’est-ce que c’est que ce bordel, dis-tu parfois.
Je te donne entièrement raison.
Qu’est ce que c’est que ce bordel?
Ventre repaître repentances, que je réponds
jusqu’à l’indigestion.
Repaître, combler, un sac de plâtre dans le gosier,
inavouable.
Repentances, l’inavoué.
La matrice crève la dalle, le cocon est tordu.
Qu’est ce que c’est que ce bordel… Dis-tu?
Ventre repaître repentances, ai-je répondu.
Encore.
Enonciation des fées, effet d’annonce.
L’arène est ouverte,
en son centre l’infante,
jusqu’à la mise à mort au coucher du jour,
après le festin, bien sûr.
Repaître,
le taureau au pâturage, avant.
Et la panse douloureuse de liberté,
et le vin solitaire du mendiant
l’âme Lètes.
Qu’est ce que c’est que ce bordel?
Et puis se faire Romain, que je réponds.
Rome a mis des siècles à se vomir,
et de ses audaces
et de ses Arts…
Danse!
Repentances…
Interdit d’avaler à l’ombre de la croix
si je suis le gardien de mon frère.
Qu’est-ce que c’est que ce bordel?
Ventre repaître repentances, que je réponds,
et la brillance orageuse des femmes
dans la morsure de l’aube.
Se fracassent sur ma visière
en coups de semonces
tes coups de tonnerre.
Jojo dans son cimetière
laisse le pourboire
la serveuse laisse faire
pour voir.